Comment se libérer du regard des autres ? Comment s’écouter sans se préoccuper de ce que pensent les autres ? Comment ne plus déprendre de l’avis des autres pour suivre sa voie ?

Selon moi, on est vraiment libre quand on est libre du regard des autres.

Quand on est libre d’agir selon notre vérité intérieure sans se préoccuper de ce que les autres vont penser à propos de nous.

Cette liberté nous permet de devenir qui nous voulons vraiment être et d’aller vers notre mission personnelle, notre quête de vie.

Malheureusement, avec l’éducation de nos parents, les règles dictées par la société, ou tout simplement parce que nous sommes des êtres sociaux qui avons pour habitude d’estimer notre valeur en la comparant à celle des autres, nous avons tendance à nous situer toujours « par rapport à une norme », par rapport à un avis général sur ce qui est « bien » ou « mal ».

Finalement, nous finissons par agir avec le souci de rendre les autres heureux comme si c’était notre devoir et nous perdons des années et des années à vivre pour le bonheur des autres en passant à côté de notre vie.

C’est aussi vrai pour notre choix d’études, que de carrière, que de partenaire, que de lieux de vie, que d’amis ou même concernant le choix de nos loisirs, de notre alimentation ou de notre style vestimentaire !

On peut avoir tous les avantages du monde, si on est pas libre d’être soi, nous n’avons aucune richesse intérieure…

Clé n°1 : Se rappeler que la carte, n’est pas le territoire. 

La 1ère clé très importante et souvent oubliée en matière de libération personnelle, de prise de décision quand on a peur d’être jugé par les autres, est le 1er supposé de la programmation neuro-linguistique :

LA CARTE, N’EST PAS LE TERRITOIRE.

Ce présupposé indique que ce qu’un personne croit être le monde n’est en réalité que sa représentation personnelle du monde, et non pas la vérité.

Il est à la fois extrêmement simple à comprendre mais très difficile à accepter.

Comme je le disais en introduction, nous sommes dans une société de représentation sociale, de « show-off » de comparaison par rapport aux autres, de démonstration, et dans ce monde, il est parfois difficile d’admettre que chacun a le droit de vivre selon sa vérité.

Pour quelqu’un qui a passé +50 ans de sa vie à vivre en fonction du regard des autres, ou en étant constamment jugé sur ses choix de vie, il peut lui être difficile d’admettre que le jugement des autres appartient aux autres selon LEUR carte du monde.

Exemple : on critique souvent les femmes qui sont avec des hommes + jeunes qu’elles, ou qui ne veulent pas être mère car elles préfèrent s’investir dans leur carrière.

Pour certaines personnes, ces décisions sont insensées, elles ne sont pas normales voire « déviantes » car selon leur système de croyances, de représentation « de la norme » (ou de la vérité), ces choix n’en font pas partie.

En d’autres termes, elles ne voient pas la vie selon les mêmes lunettes.

Il est difficile pour ce type de personne d’admettre qu’une femme prenne ces décisions avec alignement intérieur sans la juger… Mais c’est sa carte, ce n’est pas le territoire.

Je vous l’ai dit, la seule vraie richesse intérieure, c’est d’être libre de ce que pensent les autres.

Pour être riche, ou libre, vous devrez avoir un coup d’avance sur les jugements portés par les autres.

Une personne sage sait accepter l’avis des autres sans se préoccuper des conséquences pour elle car elle sait que ce qui est vrai & juste pour une personne ne le sera pas pour une autre et que cela ne remet absolument pas en question ses décisions & sa justesse intérieure (si tel est le cas, cela indique un manque de confiance en soi).

Donc à chaque fois que vous serez jugé par une autre personne sur vos décisions personnelles, vous verrez sûrement cette personne comme ayant un manque de confiance en elle tel, qu’elle a besoin de « normer » le monde entier (en jugeant les autres) à ses lunettes personnelles pour se sentir en sécurité.

Il n’y a rien d’absolument vrai. Le monde est bien trop complexe pour en tirer des vérités générales. Si vous vivez pour vous, selon votre vérité intérieure, vous serez beaucoup moins sous pression car vous ne chercherez pas à coller à une norme fausse inventée par le collectif pour se rassurer.

Clé n°2 : Utiliser la technique du métronome de la justesse intérieure.

Quand les personnes que je coach ont du mal à se faire confiance ou bien à trouver la solution ou la décision « la + juste » pour elles, j’aime beaucoup les accompagner en leur donnant la métaphore du « Métronome de la justesse intérieure ».

Si vous avez fait de la musique durant votre vie, vous connaîtrez cet objet.

C’est un métronome ancien, en bois.

Le but d’un métronome, c’est de donner le rythme, le bon rythme, pour que le musicien joue sa musique sur le tempo qu’IL aura choisi et qu’il ne dévie pas de ce rythme afin de jouer juste.

Imaginez maintenant que ce métronome soit le métronome de la vie, ou des (a) vies.

Et que de part et d’autres de ce métronome, à chaque fois qu’il tangue, la pointe du métronome penche sur les avis des uns (à gauche) et des autres (à droite).

Plus le métronome s’emballe et plus le rythme se perd, la pointe chancelle et ne trouve pas son équilibre : pire, elle s’équilibre en rebondissant sur les avis extérieurs, à droite, à gauche, à droite, à gauche, à droite, à gauche… et ne s’arrête jamais au centre car elle manque de justesse intérieure.

Pour arrêter ce tumulte incessant, voici quelques questions simples de coach pour vous aider à retrouver votre justesse intérieure sans sans cesse vous reporter sur les avis extérieurs :

• Qu’est-ce qui est juste pour moi ?
• Qu’est-ce qui est vrai pour moi ?
• Qu’est-ce qui est aligné pour moi ?
• Qu’est-ce qui me permettrait de me sentir mieux & de mieux gérer la situation ?

Clé n°3 : Choisir 1 des 2 voies.

Le mythologue Joseph Campbell a étudié de nombreux mythes et a modélisé celui du « voyage du héros ».

Le mythe du voyage du héros se distingue des autres par l’étape du franchissement d’un seuil et par un retour nouveau à la réalité : c’est un parcours qui permet une évolution personnelle dont chaque étape nous guide dans le processus de notre transformation intérieure.

A certaines étapes de notre vie, nous pouvons prendre conscience de ce qui nous appelle intérieurement et qui nous pousse dans une certaine direction. Cette prise de conscience nous place face à certains apprentissages et favorise notre croissance personnelle. Au cours de ce chemin, nous rencontres d’inévitables défis…

Oser prendre des décisions & vivre sans se soucier du regard des autres, c’est un défi considérable de ce voyage du héros.

Désormais, regardez cet obstacle avec un œil nouveau : relever ce défi vous mène à la découverte de vous-même. Cette prise de décision correspond au passage du seuil du changement, le seuil après lequel aucun retour en arrière n’est possible et à partir duquel vous allez vraiment cheminer vers vous-même. Ce seuil vous conduira vers de nouveaux territoires éloignés de votre zone de confort afin de découvrir de nouvelles ressources, de nouveaux mentors et d’affronter votre ombre ou vos peurs intérieures…

Toujours dans ce mythe, le protagoniste qui se sent appelé vers ce nouveau de chemin de changement a 2 solutions possibles, 2 voies à choisir : le chemin du village, qui est le chemin du confort, de la sécurité ou de l’intention positive à ne pas changer et à continuer à écouter l’avis des autres ou le chemin du voyage du héros où il s’écoute, franchit le seuil et part à la conquête de lui-même.

Nous pouvons aussi voir ces 2 voies possibles sous 2 angles différents (cela me permet de faire un autre lien avec la carte & le territoire, restez attentifs!).

Ces 2 angles de vue viennent du même principe : celui de l’écologie intérieure.

L’écologie intérieure est un concept phare de la PNL consistant dans le fait d’être aligné avec soi-même, dans le changement comme dans le non-changement (car ne pas changer est aussi une décision qui peut être écologique).

Encore une fois, ce qui est écologique pour une personne ne l’est pas forcément pour une autre.

A certains moments de notre vie, il est + utile de suivre l’avis des autres sans faire de vague et à d’autres, + utile de s’en affranchir : il n’y a pas de timing général, tout dépend de notre évolution personnel (donc nous restons les seuls responsables!).

Vu sous cet angle… Quel chemin est le + utile pour vous ?

Le chemin du changement ? Ou le chemin de la sécurité ?

Et lequel est le + souffrant ? Lequel est le + apaisant ?

Est-ce que le chemin le + apaisant est le + utile ? Ou est-ce celui qui est le moins bon ?

Et inversement pour le chemin le + douloureux…

Est-ce que rester dans le chemin du village sera-t-il toujours apaisant ? Ou cet apaisement est-il momentané, entouré par des années et des années de douleur psychologique ?

Et inversement pour le chemin du changement…

Personne ne sait mieux que vous ce qui est bon pour vous. Par contre, à la fin de votre vie, il sera trop tard pour changer : à vous de décider quel apaisement ou quelle souffrance vous voulez vous infliger…

Clé n°4 : Ne donnez de crédit qu’à l’opinion des personnes QUALIFIÉES (et encore!).

Dépendre de l’avis des autres est déjà une tare, mais dépendre de l’avis de personnes non-qualifiées, c’est-à-dire non aptes et non légitimes à nous donner un avis valable, c’est encore pire.

Quelle décision devez-vous prendre ?

Si tant est que vous deviez écouter l’avis des autres, qui serait le mieux placé pour vous conseiller ou vous donner un point de vue intéressant ?

Le villageois qui subit sa vie depuis toujours ? Ou le héros inspirant qui vit une vie extra-ordinaire par la force de ses ressources, de ses expériences ?

La personne qui est elle-même au cœur du sujet que vous ruminez ? Ou celle qui ne l’a jamais vécu ?

Une personne qui vous aime inconditionnellement et veut vous voir évoluer ? Ou celle qui vous juge constamment, vit dans la peur et que ça dérangerait de vous voir libre ?

Quitte à mettre les lunettes de quelqu’un d’autre, choisissez au moins la personne la + apte à vous faire grandir dans votre réflexion.

Les autres, laissez-les parler.

C’est aussi une bonne occasion d’interroger vos mentors, vos modèles ou vos personnes ressources : les personnes qui vous inspirent, qui ont la vie que vous souhaitez avoir. Si vous ne pouvez pas directement leur parler, intéressez-vous de + près à leur parcours, à leurs challenges du passé et à la manière dont ils les ont surmonté.

Clé n°5 : Souvenez-vous de l’effet miroir pour ne rien prendre personnellement.

Comprenez que ce que les gens disent ou pensent de vous parle davantage D’EUX (c’est LEUR carte, ça LEUR appartient, ce sont LEURS croyances, Leur VÉRITÉ, LEUR représentation) que de vous.

Ce qui est génial avec la PNL… C’est qu’on est dupe de (presque rien).

Si une personne vous dit : « Ce que tu fais, c’est mal. »

Vous avez 1000 façons de vous rendre compte qu’elle parle d’elle :

• Mal pour qui ?
• Mal selon qui ?
• Mal de quoi ? Par rapport à quoi ?

Et surtout : QUI dit que c’est mal ? A qui ce « mal » appartient ?

Ce « mal » ne vous appartient pas. Il vient & appartient à la personne qui vous l’envoie. ça parle d’elle & de ses propres limites et non de vous. Il ne sert donc à rien de prendre ces remarques personnellement.

En revanche… Ce qui vous appartient, c’est la réaction que vous adoptez face à cela.

Si ces jugements réveillent des blessures en vous, c’est qu’ils résonnent : c’est qu’une partie de vous pensent que ces jugements sont vrais.

Or, s’ils étaient justes & bons pour vous, ils vous feraient vous sentir en alignement avec vous-même. Quand ces jugements sont rabaissants, qu’ils vous limitent ou qu’ils portent sur votre personne, ils n’ont rien de constructifs et ne font qu’enfoncer le couteau dans la plaie : ils révèlent qu’une partie de vous ne se sent pas bien à propos d’elle-même et empêche les autres de se sentir légitime d’avancer.

Dans ce cas, il est utile de travailler sur votre estime de vous-même & sur vos croyances limitantes afin de vous en libérer totalement et d’être capable de redonner à César, ce qui appartient à César. Vous pouvez pour ce faire travailler avec un coach, comme moi, sur plusieurs séances. Pour en savoir +, cliquez ici.

Clé n°6 : Recadrez, recadrez, recadrez…

Enfin, puisqu’il s’agit d’être libre du regard des autres, la meilleure manière de s’en prémunir est de s’autoriser à recadrer les personnes qui se permettent de faire des commentaires sur vos choix alors que vous ne leur avez rien demandé.

Alors, oui, ça va être difficile & désagréable, mais c’est nécessaire pour vos permettre de vous faire respecter et surtout cela vous autorisera inconsciemment à vous sentir légitime de prendre vos propres décisions par vous-même sans vous sentir étouffé par ce que pensent les autres.

Dans ce cas de figure, restez simple et respectueux. Si une personne vous fait un commentaire mal placé, répondez-lui simplement & calmement :

« – C’est ton opinion, ta carte du monde. Ce qui est vrai & juste pour toi ne l’est pas forcément pour moi. De plus, je ne crois pas t’avoir demandé ton avis. Je suis capable de prendre mes décisions par moi-même en fonction de ce qui est bon pour moi. J’apprécierai qu’à l’avenir, tu gardes tes opinions pour toi et que tu ne les projettes pas sur moi. Merci. »

Simple, clair, net & précis.

Avec ce type de recadrage, la personne ne saura plus où se mettre, s’excusera et vous traitera avec beaucoup plus de respect la prochaine fois.

Si elle vous le reproche, c’est qu’elle est incapable de se remettre en question et que votre relation est fragile.

Et souvenez-vous…

L’avis des autres n’est que la VIE des autres.

Paulo Amaro.

Pour aller + loin, écoutez ce podcast sur la vérité intérieure :

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Je suis Chloé Merckaert : coach, maître en programmation neurolinguistique & en hypnose ericksonienne depuis 2019, j’accompagne des milliers de personnes à déployer leur puissance de transformation personnelle intérieure en leur apprenant à S’aimer +.

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Merci pour votre lecture,

Chloé de S’aimer +

Découvrez cet article pour découvrir savoir comment vous détacher du regard des autres.